mercredi 26 avril 2023

ECHANGE ENTRE LA DIRECTION ET LES COORDINATEURS SYNDICAUX

 CR de la réunion du 21/4 avec la direction EDITIS 

Présent : DRH Groupe , Mr Laurent Mairot et Mr Ayari Karim

OS : CFDT 3 personnes, CGC 2 personnes, FO 1 personne, USI 1 personne et CGT 1 personne mandater par la Filpac-CGT 

Déclaration de la DRH Groupe en début de réunion

Le groupe Editis souhaite entrer en négociation sur les conditions du dialogue social dans le groupe Editis et va inviter les OS à mandater des négociateurs pour discuter des rôles de chacun et que les choses soient posés.

Plusieurs organisations syndicales se sont plaint des communications d’autres OS qui contribue à un climat anxiogène qui déjà bien installé et aussi plaint de la manière que la direction est organisée cette réunion (avec les coordinateurs syndicaux du groupe)

On a eu le droit à des échanges avec la direction sur la place des coordinateurs syndicaux chez Editis et leurs rôles. Juste un rappel les coordinateurs syndicaux Editis sont mandater par les organisations syndicales et leurs fédérations.

Processus de cession Editis

La drh groupe annonce qu'on prendra le temps pour l’expertise (daté du 21 avril 2023)

Un mail de la direction Editis sera envoyé aux secrétaires d’instances pour rassurer tout le monde sur le délai de l’expertise SECAFI ( mail envoyé depuis par la direction aux secrétaires d'instances)

Mais entre temps, il a eu AG de Vivendi du lundi 24 avril et nous venons d’apprendre le deal avec IMI et Vivendi sous condition évidemment de l’accord des instances de la concurrence.

Position Cgt :  

Suite à la réunion du vendredi 21 avril 2023 et comme il y en a pour des mois avant de savoir comment ça va finir, nous continuerons à nous s’exprimer sur le projet Kretinsky.

 

La Filpac-CGT demande a ce que la consultation ne se termine que lorsque le projet de rachat aura été validé (ou non) par la Commission.

 


 


UN 1ER MAI UNITAIRE ET POPULAIRE POUR LE RETRAIT DE LA REFORME DES RETRAITES

La CGT appelle l’ensemble du monde du travail à faire du 1er Mai une journée puissante de manifestation portant l’exigence du retrait de la réforme des retraites, de la Paix et de la justice sociale, en France et partout dans le monde.








QUESTIONNAIRES DE LA COMMISSION EUROPEENNE, DG CONCURRENCE A LA FILPAC-CGT


La FILPAC-CGT a rempli les questionnaires assister du cabinet d'expert SYNDEX sur l'édition de livres et le second sur la presse.
Nous avons garder une copie des réponses des questionnaires en PDF envoyé à la commission Européenne.
Didier Glachant

Demande de renseignements en vertu du règlement sur les concentrations
Affaire: M.10433 - VIVENDI / LAGARDERE
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS: Phase II - Test de marché - Edition

DDemande de renseignements en vertu du règlement sur les concentrations
Affaire: M.10433 - VIVENDI / LAGARDERE
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS: Phase II - Test de marché - Presse
Délai: 18/04/2023 18:00 CETélai: 13/04/2023 17:00 CET

SUITE A NOTRE ECHANGE AVEC LA COMMISSION EUROPEENNE ASSISTER DU CABINET EXPERT SYNDEX

Communiqué CGT 

Nous avons échangé, le 4 avril dernier, par visioconférence, avec des représentants de la Commission européenne en charge du dossier Bolloré - Editis. Assistait à l'entretien un représentant du cabinet Syndex, qui a présenté les questions principales posées par l'ensemble de l'opération (vente d'Editis – acquisition de Hachette). 

Le processus de vente d'Editis est critiquable par de nombreux aspects : 

- Le mode de de sélection par Vivendi des candidats à la reprise d'Editis. Vivendi a tout fait pour que le repreneur ne soit pas un professionnel de l’édition. Une façon de s'assurer qu'un nouvel Editis, mal piloté et géré par des non-connaisseurs du livre, soit moins dangereux pour Bolloré, nouveau propriétaire de Hachette. 

 - La prise de contrôle d'Editis. Ce serait finalement une acquisition à 100% par M. Kretinsky, et non avec environ 30% des parts comme il était envisagé au départ. Ce schéma prévu initialement par Vivendi a été refusé par la Commission européenne.

 - Le premier actionnaire de la FNAC. M. Kretinsky, possible acquéreur d'Editis est devenu premier actionnaire de la FNAC avec 25 %. L’annonce quasi simultanée de négociations exclusives en vue du rachat d’Editis et la montée au capital de la FNAC est troublante. Si le rachat d’Editis se faisait, le groupe de M. Kretinsky contrôlerait de surcroît un canal de vente commun à toute l'édition. Cette situation de concentration verticale comporte un risque de distorsion de concurrence. En effet, l’expérience montre qu’il est possible de contrôler un groupe avec moins de 30% du capital. 

 S'y ajoute le danger d'une concentration encore renforcée. M. Kretinsky, disposerait ainsi de journaux, de magazines, du n°2 de l'édition-diffusion-distribution ainsi que de la principale enseigne de ventes de biens culturels. Sans compter que M. Kretinsky ne cache pas son envie d’investir dans l’audiovisuel.

 - À la suite des questions que nous avons soulevées, nous n'avons obtenu, de la part de la Commission, que des réponses partielles ou évasives. Quant au problème soulevé par la FNAC, la Commission n'a pas encore commencé à examiner le dossier...

 - Pour la CGT, la concentration constitue l'une des explications du mode de recrutement des candidats à l'achat d'Editis. Plus un groupe est gros et cher, moins les éditeurs sont capables de l'acquérir. D'où la nécessité d'aller chercher des industriels ou des fonds d’investissement. Ceci renforce notre conviction qu'il faut lutter contre la concentration dans l'édition, si l'on veut éviter que des manageurs non issus de l'économie du livre opèrent une gestion à côté de la plaque, et mettent le groupe en danger. Au contraire, nous avons besoin de professionnels, avec une vision et un engagement sur le long terme. Sans exigence trop forte de rentabilité. Il convient de le rappeler, le livre n’est pas une marchandise !

 - Pour nous, les incidences de l'éventuelle détention commune d'Editis et de la FNAC par M. Kretinsky doivent être éclairées au plus vite. Les salarié(e)s d'Editis ont le droit de connaître tous les détails de ce dossier, après des mois sans aucune communication sur le sort de leur entreprise. 

- Pour nous enfin, il est capital d'obtenir des acquéreurs potentiels qu'ils dévoilent leur stratégie et leur vision à moyen terme, avant de prendre les rênes d'Editis. Nous n'accepterons pas de mettre en balance ou en péril des emplois, des carrières, à cause du soi-disant secret des affaires ! 

Le 7 avril 2023, à Montreuil 

Contact presse : 
Didier Glachant 
Coordinateur Syndical CGT Editis 
Membre de la FILPAC-CGT 
Membre de l'UFICT-Livre et Communication 
Courriel : didierglachantcgt@yahoo.com
Portable: 0619285287

REPONSE DE DENIS OLIVENNES A NOTRE COURRIER

        Cher Monsieur,


Merci de votre courriel auquel je réponds bien volontiers, très attaché que je suis au dialogue avec les représentants des salariés. Et en vous prie priant de bien vouloir m'excuser de n'avoir pas répondu à votre premier envoi du 8 février dernier qui était dans mes spams.

Au stade de la procédure où nous en sommes, il me semblerait prématuré de vous rencontrer : nous ne savons pas du tout si notre offre va être retenue.

En revanche, si par chance nous devions recueillir la faveur du vendeur, ce serait avec plaisir évidemment. 

Restons-en contact et reparlons-nous dans les jours qui viennent. Bien à vous. 

Bien cordialement.

Denis Olivennes

COURRIER CGT ENVOYE A DENIS OLIVENNES

 

Monsieur le Directeur général,

Je m'adresse à vous en tant que délégué syndical CGT de l'entreprise Interforum, filiale de diffusion et de distribution du groupe Editis et coordinateur syndical CGT du groupe Editis.

Vous le savez, M. Vincent Bolloré a entrepris d'acquérir le groupe Hachette-livre, et, simultanément, de céder ses parts dans le groupe Editis.

Cette cession pose de nombreux et douloureux problèmes. Citons l'avenir précaire de nombreuses maisons d'édition, qui pourraient perdre leur rattachement à un groupe, et seraient, pour les unes, privées des moyens logistiques que le groupe mettait à leur disposition, et, partant, de leur attractivité économique, et, pour les autres, menacées de disparition.

En tant que syndicat de salarié(e)s, notre souci concerne aussi et surtout 2 300 personnes, soit l'effectif total d'Editis (édition-diffusion-distribution), dont l'avenir professionnel et personnel est compromis par la démarche de M. Bolloré.

Malgré un secret des affaires qui nous est opposé, nous devons aux salarié(e)s l'information la plus complète possible sur l'évolution de ce dossier. Nous avons consulté des parlementaires français et européens et la Commission européenne, nous avons échangé avec de nombreux journalistes.

Nous nous adressons à vous à présent, car les scénarios de reprise d'Editis tendent à se préciser, et le nom de M. Kretinsky revient avec insistance en tant que repreneur potentiel.

Nous n'attendons pas de M. Kretinsky et de son groupe un dévoilement complet de sa stratégie de reprise, mais des informations sur les grandes lignes de cette stratégie : M. Kretinsky est-il intéressé par la reprise du groupe tout entier ? Dans la négative, où va sa préférence ? Vous comprendrez aisément que des salarié(e)s attendent des réponses à ces questions, parfois vitales pour elles ou eux. Raison pour laquelle je vous les pose ici.

Monsieur le Directeur général, un rendez-vous avec vous permettrait d'effectuer un tour d'horizon de ce dossier. C'est pourquoi je sollicite ce rendez-vous, si possible dans les meilleurs délais.

Dans l'immédiat, je me tiens à votre disposition pour toute information qui vous serait utile, et vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur général, l'expression de ma considération distinguée.

Didier Glachant

Coordinateur Syndical CGT Editis

Délégué syndical CGT Interforum Editis

Courriel : didierglachantcgt@yahoo.fr

Portable : 0619285287

POUR LA CGT, TOUT COMMENCE.

POUR LA CGT, TOUT COMMENCE. 

Le syndicat CGT d'Editis a pris connaissance des dernières informations concernant la cession d'Editis : réduction du trio Kretinsky - Courbit - Sterin au seul Daniel Kretinsky, ce qui éloigne la menace idéologique que nous dénoncions, cession d'un seul tenant, et, par conséquent, renoncement à la cotation en bourse.
 
Ces éléments suivent certaines de nos demandes depuis le début du dossier, et nous confortent dans notre stratégie. Pour autant, nos autres demandes restent, et nous ne relâcherons pas la pression : 

- Garantie du maintien des emplois 
- Engagement du repreneur sur le long terme pour maintenir et conforter la position économique d’Editis, par : 
 - Un projet industriel et de développement, 
 - Un plan d’investissement. 
- Garantie du périmètre géographique du groupe Editis (des sites du 92 ADF, d’Ivry, de Tigery et de Malesherbes)
 - Préservation de la cohérence et du bon fonctionnement du groupe par le lien maintenu entre l’édition, la diffusion et la distribution, 
 - Garantie de l’indépendance et liberté éditoriales de l’ensemble des directions
 - Maintien des garanties collectives et de la Convention Nationale Collective de l’Edition
 
Nous demandons avec insistance une rencontre avec le repreneur pour réaffirmer nos points de vue. Car, passé l'épisode de la cession, la bataille pour Editis, ses salarié(e)s et ses éditeurs, ne fait que commencer. 

Le 14 mars, à Montreuil 

Contact presse :
 
 Didier Glachant 
 Coordinateur Syndical CGT Editis 
 Membre de la FILPAC-CGT 
 Membre de l'UFICT-Livre et Communication 
 Courrier : didierglachantcgt@yahoo.com
 Portable: 0619285287

COMMUNIQUE CGT EDITIS ADRESSER AUX SALARIES EDITIS

 COMMUNIQUE CGT EDITIS

En ce moment-même, se jouent l’avenir d’Editis, notre groupe, deuxième groupe français d’édition-diffusion-distribution, et notre avenir, à nous toutes et tous, salarié(e)s d’Editis. 

Nous avons le droit d’être informé(e)s sur l’opération de M. Bolloré. Son groupe existe grâce à notre travail, c’est aussi grâce à notre travail qu’il peut se lancer à l’assaut de Hachette. Mais M. Bolloré raffole du secret. Son opération d’achat de Hachette-livre pose des questions urgentes : sur la survie d’Editis, de ses filiales, sur ce que nous allons devenir, toutes et tous. Et au-delà, sur toute l’économie du livre en France. Mais M. Bolloré n’en a rien à faire. 

« Dormez, et fermez-la » pourrait être le nom de code de l’opération. Editis ne communique pas en interne, pas plus au dehors. Le comité Editis, dans lequel la direction du Groupe dispose de relais « syndicaux » complaisants, s’aligne. Pire : les mêmes nous enjoignent, nous, CGT, et d’autres avec nous, de nous taire aussi. Soi-disant pour ne pas « nuire » aux intérêts de l’entreprise, en réalité pour que M. Bolloré décide de notre avenir sans être dérangé. Editis devient une citadelle assiégée. 

Pas de chance : les langues se délient à l’extérieur. Des témoignages anonymes de salarié(e)s paraissent dans un média en ligne et mettent la Directrice générale dans tous ses états. Elle nous accuse de comploter contre l’entreprise, sans se demander si, dans une ambiance interne moins détestable, les salarié(e)s éprouveraient autant le besoin de s’en plaindre à l’extérieur. 

En attendant, nous, élus et mandatés CGT, nous continuons de faire notre travail. Nous continuerons de dénoncer le climat social qui règne chez Editis, et nous faisons tout pour éclaircir le dossier Vivendi-Lagardère . 

. Nous nous prononçons pour la cession d’Editis à un seul et même repreneur, pour garantir le maintien du groupe, de ses composantes et de ses salarié(e)s, 

. Pour cette raison, nous nous opposons à la cotation du groupe en bourse, qui impliquerait sa vente à la découpe et sa dissolution, 

. Après avoir rencontré de nombreuses sources proches du dossier, et échangé nos informations avec elles, nous feront tout pour rencontrer les repreneurs potentiels, et obtenir de leur part toutes informations possibles sur leurs intentions sociales et économiques, 

. Nous sommes en lien avec des élu(e)s du Parlement européen et la Commission européenne, qui doit se prononcer mi-février sur la validité de l’achat de Hachette-livre au regard de la législation sur l’abus de position dominante, 

Nous ne prétendons pas faire l’impossible, ou des miracles : nous entendons respecter le mandat que les salarié(e)s nous ont confié, et tout faire pour les informer de leurs propres affaires. C’est leur droit, c’est notre devoir.

Ce qu’on veut imposer aux salarié(e)s d’Editis, passé le délai nécessaire pour l’examen des candidatures au rachat de l’entreprise, passé l’avis de la commission européenne, et si celle-ci ne s’y oppose pas, c’est que le nom du repreneur sorte du chapeau, avec un plan stratégique impératif, devant des salarié(e)s ignorant tout et impuissants. 

C’est peut-être le choix des dirigeant(e)s d’Editis et de leurs serviteurs, ce n’est pas le nôtre. Quelle que soit l’issue du processus (et elle risque de ne pas être un long fleuve tranquille), nous restons là pour servir nos collègues. 

Vous pouvez compter sur nous et n’hésitez pas à nous interpeller. 

Info dernière minute 

Notre organisation syndicale a été reconnue comme tiers intéressé par la DG de la concurrence de Bruxelles et elle donnera à la Filpac-CGT la possibilité de faire connaître son point de vue dans ce dossier. 

Didier Glachant 

Coordinateur Syndical CGT Editis 
Délégué syndical central CGT Interforum Editis 
Membre de la FILPAC-CGT et de UFICT-Livre et Communication 
Courriel Perso: didierglachantcgt@yahoo.com 
Courriel Pro: didier.glachant@interforum.fr 
Portable : 0619285287

La CGT demande aux repreneurs de se positionner clairement, notamment sur les points suivants :

 Communiqué de presse

 La CGT demande aux repreneurs de se positionner clairement, notamment sur les points suivants : 

- La reprise du groupe EDITIS à 100% par un seul acteur.

 - Pas de fond d’investissement et de montage LBO

 - La garantie du maintien des emplois

 - Le projet industriel et de développement pour maintenir le positionnement du groupe actuel  (2éme groupe Edition derrière Hachette Livre)

 - Garantie du périmètre du groupe Editis (des sites du 92 Avenue de France, d’Ivry, de Tigery et de Malesherbes) 

- Garder les 3 structures qui coexistent qui sont les éditeurs, la diffusion et la distribution qui garantit le bon fonctionnement du groupe.

 - Préserver l’indépendance éditoriale de l’ensemble des directions

 - Maintien des garanties collectives et de la Convention Nationale Collective de l’Edition 


Pour nous contacter, voici nos coordonnées : 

Didier Glachant 
Coordinateur Syndical CGT Editis 
Membre de la FILPAC-CGT 
Membre de l'UFICT-Livre et Communication 
Courrier : didierglachantcgt@yahoo.com 
Portable: 0619285287

Dossier Vivendi Cession du Groupe Editis

 

Communiqué CGT EDITIS

Dossier Vivendi Cession du Groupe Editis

 

 

Dans le cadre de la future cession d’Editis, les élus du comité Editis et les organisations syndicales de salariés, accompagnés d’un expert (cabinet Secafi), ont travaillé sur un cahier des charges.

 

Ce cahier des charges permettra de peser sur les futurs repreneurs du groupe Editis. Des groupes de travail ont ainsi été constitués et ont travaillé sur différents thèmes, tels que le projet stratégique et industriel, le projet social et l’actionnariat et la structure financière, sans oublier l’indépendance éditoriale.

 

L’ensemble de ces travaux a été finalisé par l’expert le lundi 12 décembre et présenté le mercredi 14 décembre lors de la réunion plénière du comité Editis en présence de la direction des ressources humaines et de la directrice générale du Groupe.

 

Une rencontre va être demandée à la direction de Vivendi dans les prochains jours

 

En dehors de cette action, notre fédération la Filpac-CGT et son UFICT-LC continueront à interpeller les députés français et européens et les ministères concernés (Culture et Économie) sur ce dossier important qui impacte lourdement toute la chaîne du livre et l’édition françaises.

 

Notre fédération la Filpac-CGT et son UFICT-LC travaillent également en continu avec d’autres organisations syndicales au niveau européen et devraient rencontrer prochainement à Bruxelles la direction générale de la concurrence en charge de ce dossier. Cette commission sera celle qui à terme donnera son aval sur le futur repreneur.

 

Liberté d'expression syndicale remise en cause chez Editis

 

Communiqué de la CGT Editis

 

Liberté d'expression syndicale remise en cause chez Editis

 

Notre organisation syndicale pris a parti par la nouvelle secrétaire du comité Editis fraichement élue par les voix de la Cfdt et Cfe/cgc

Il est important que les salariés soit informés de cette nouvelle tentative d’intimidation


En effet, lors du comité Editis du mercredi 18 janvier 2023, nous avons eu le droit de la part de la Direction des Ressources Humaines du groupe Madame Amelie Courty Cayzac accompagnée de la Cfdt et de la Cfe/cgc d'une attaque contre l'interdiction de communiquer à l'extérieur du groupe et surtout pas à la presse qui selon eux desservirait notre cause.


Le Media Indépendant Actuallite déjà pris pour cible par la Directrice Générale du Groupe, il y a plusieurs jours suite à l’expression de plusieurs ex salariés (qui selon nous aurait dû interpeller la direction du groupe) a était pris pour cible une seconde fois par la nouvelle secrétaire du comité Editis, je la cite « Je ne savais pas que c’était passé dans ActuaLitté, mais il faut citer l’organe de presse qui est abreuvé de tout et n’importe quoi. Je pense que cela dessert les communications syndicales et la manière dont les élus s’expriment et travaillent. Parfois, nous sommes totalement opposés, mais nous arrivons à nous rejoindre dans des communications.

Nicolas GARY n’attend que cela, parce qu’il n’a que cela pour nourrir cet organe de presse qui n’est même pas un journal !

Un document qui a été travaillé par les élus est balancé avec, marqué en filigrane ActuaLitté, alors que cela ne leur appartient pas, ce n’est pas leur propriété intellectuelle.

Tout cela dessert les relations que nous avons entre nous. Parfois, nous ne sommes pas d’accord, mais nous arrivons à nous retrouver sur un front commun s’agissant de la vente et du rachat.

Nous savons très bien d’où cela vient. Je ne citerai pas le nom, parce que je ne veux pas faire de procès d’intention, mais je trouve cela lamentable, déplorable ! Cela dessert la lutte syndicale, le travail des élus. Cela dessert tout simplement le groupe. Nous sommes dans le même bateau, même si nous n’avons pas les mêmes opinions.

Je ne dis plus rien, de crainte que ce soit envoyé dans les trente secondes à Nicolas GARY et diffusé dans ActuaLitté avant même que les salariés soient informés.

C’est dramatique ! Je trouve cela déplorable, lamentable et inutile. L’engagée syndicale que je suis est écœurée »

 

Dans cette affaire, on observe qu’au lieu de charger les organisations syndicales qui communiquent, il serai important de défendre la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique au sein du groupe Editis, sans oublier de combattre le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non-vérification des faits et les dérives professionnelles.

La CGT n’acceptera jamais les méthodes d’intimidation et de répression visant à réduire au silence notre organisation syndicales et nos militants.

Nous ne laisserons pas la direction et certaines organisations dite syndicales remettre en cause la liberté d'expression syndicale.

Si c’était le cas, nous mènerons toutes les procédures possibles.

STOP A LA PERTE DE POUVOIR D’ACHAT !

 

FLASH INFOS SYNDICAT CGT EDITIS 2022

 

STOP A LA PERTE DE POUVOIR D’ACHAT !

 

Après 2 réunions dont la dernière le 16 septembre dernier, la Direction des Ressources Humaines Editis et les coordinateurs syndicaux Editis se sont réunis.

Etaient présent :

Raj Gungoosingh CFDT, Isabelle Menil FO, Véronique Chanson CFE/CGC, Jacques Beguet USI et Didier Glachant CGT

Amélie Courty Cayzac et Albane Hocquet Gallet pour la Direction Editis

 

Les propositions de la Direction sont :

 

Augmentation Générale de +5% pour les rémunérations annuelles brutes jusqu’à 28K€

Augmentation Générale de +4% pour les rémunérations annuelles brutes de 28K€ à 32K€.

Augmentation Générale de +2% pour les rémunérations annuelles brutes de 32K€ à 50K€.

Selon la Direction Editis, 75% de l’effectif serait concerné avec une rétroactivité au 1er septembre 2022

Les propositions de la direction sont très insuffisantes pour permettre le maintien du pouvoir d’achat des salariés

Prochaine réunion est prévue le mercredi 21 septembre à 11 heures

 

IMPORTANT

Vous devez savoir que la Direction a demandé aux organisations syndicales présentes à la réunion de ne pas communiquer les propositions aux salariés du groupe Editis.

 

Seule la CGT a refusé de ne pas communiquer

Liberté d'expression syndicale remise en cause chez Editis

 

Ces réunions se déroulent actuellement entre les coordinateurs syndicaux (qui n’ont pas de mandat pour négocier) et la Direction des Ressources Humaines du Groupe Editis représentée par Madame Amélie Courty Cayzac.

 

La Direction Editis refuse que les organisations syndicales informent les salariés sur le contenu des réunions de négociations salariales, pire la Direction tente de bâillonner le coordinateur syndical Cgt en l'intimidant.

La CGT n’acceptera jamais les méthodes d’intimidation et de répression visant à réduire au silence nos militants.

Les revendications de la Cgt sont :

La revalorisation significative de tous les salaires avec une augmentation de 7% hors cadres dirigeant

Il est primordial de parler de « salaire réel » pour les salaires, seul le « salaire réel » permet de mesurer le pouvoir d'achat plutôt que des primes ou des mesures individuelles, la CGT prône des augmentations générales.

Seule une telle mesure est juste et efficace pour le pouvoir d'achat. Il faut dans un premier temps garantir que les salaires suivent l'augmentation des prix.

Pour la CGT, les primes Macron et autres mesurettes « Bornées » sont des leurres et non du salaire !

-        La mise en place d’un salaire minimum de 2000 € pour pouvoir dignement de son travail

-        L’égalité salariale et professionnelle femmes – hommes, travail égal - salaire égal

-        La reconnaissance des qualifications ou expérience professionnelle des salariés sans oublier la pénibilité (par la mise en place d’une grille de rémunération et harmonisation avec les autres filiales)

La participation

Partage des richesses, exigeons notre dû !  Par une participation égalitaire aux bénéfices 

 

Temps de travail

Passage aux 32 heures : travailler moins, travailler mieux et travailler toute et tous ! Diminuer le temps de travail pour créer une nouvelle dynamique de progrès social

 

Mobilité durable

-        Revoir la Prime Mobilité Durable pour le trajet domicile-travail à la hauteur de 600 € par salarié comme la loi le permet

-        Le remboursement à 100% de la carte Navigo ou de toutes cartes de transport du même type en région

Télétravail

-        Augmentation de la prise en charge du forfait « télétravail pour les salariés »

(30€ (1j), 60€(2j), 80€ (3j)

-        Mise en place d’un “chèque bureau” pour favoriser le télétravail hors domicile (faciliter l’accès à des espaces de travail de proximité, tout en permettant le maintien de la vie sociale des travailleurs à distance).

-        Mettre en place le co-working

 

RIE : revoir les tarifs du RIE en réduisant des tranches. Trouvez-vous normal que des cadres aux rémunérations importantes prennent le Menu Malin au restaurant Inter entreprise ?

 

Anti-Gaspillage : Faire bénéficier aux bas salaires <32 000€ des denrées et de la gratuité des boissons chaudes à la cafétéria principale.

 

 

Contre la fonte de votre pouvoir d’achat !

Mobilisons-nous en septembre

mardi 25 avril 2023

COMMUNIQUE DE LA CGT PSE Interforum Editis : signature d’un accord Mais des inquiétudes sur la salle des ventes d’Ivry

COMMUNIQUE DE LA CGT 
PSE Interforum Editis : signature d’un accord Mais des inquiétudes sur la salle des ventes d’Ivry 

Trois mois après l’annonce par la Direction d’INTERFORUM (filiale d’EDITIS, la branche Edition du Groupe VIVENDI) d’un projet de Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) avec près d’une quarantaine de suppressions de postes, un accord unanime a été signé jeudi 1 er avril 2021 avec l’ensemble des organisations syndicales dont la CGT sur les mesures d’accompagnement et d’indemnisation de bon niveau pour les salariés concernés. Depuis le début de la procédure, la CGT s’est mobilisée auprès des salariés pour d’une part éviter les départs contraints et d’autres part obtenir des indemnités à la hauteur des moyens du Groupe VIVENDI et du préjudice subi par les salariés. Les départs de salariés sont liés à la fermeture des salles de vente de Bouc-Bel-Air (13), Saint Genis Laval (69) et Ivry sur Seine (94), à des suppressions d’emplois au sein des équipes commerciales du réseau Volumen et à des suppressions d’emplois suite à la relocalisation du site d’Interforum Ballainvilliers (91) sur la commune de Tigery (91). « Les licenciements économiques imposés par le Groupe VIVENDI de Monsieur Bolloré ne sont pas acceptables, alors même que le Groupe se porte bien et fait des bénéfices importants ! » lance Didier Glachant, Délégué Syndical Central CGT Interforum EDITIS. « Pour autant, après plusieurs mois de négociation acharnée au sein de laquelle la CGT a pris toute sa place, nous avons obtenu à la fois de réduire nettement le nombre de licenciements et d’augmenter très fortement les aides aux salariés licenciés » précise le DSC CGT. La priorité a ainsi été donnée par la CGT à l’emploi. Au-delà des départs volontaires et des reclassements internes limitant le nombre de licenciements, la Direction s’était engagée à revoir sa position sur la fermeture de la salle des ventes d’Ivry et à trouver une solution pour la maintenir. Malheureusement, la Direction du Groupe Editis n’a pas respecté à date son engagement à trouver une solution avant le terme de la consultation des CSE, l’avis du CSE central d’Interforum ayant été rendu le 13 avril sans obtenir de précision de la Direction. Cette situation n’est pas acceptable pour la CGT et est potentiellement génératrice de risques psycho-sociaux pour les salariés de la salle des ventes d’Ivry qui sont mis dans une incertitude insoutenable quant à leur avenir. C’est pourquoi, Didier Glachant, DSC CGT, a interpellé Michèle Benbunan, la PDG d’Editis, afin qu’une solution de maintien de l’emploi soit rapidement officialisée. Pour autant, la négociation a permis d’obtenir un congé de reclassement jusqu’à 24 mois (loin du minimum légal de 4 mois) rémunéré à 80% du salaire brut (soit quasiment un maintien du salaire net) pour les plus bas salaires, de même que des indemnités de départ jusqu’à 24 mois de salaire en cas de départ volontaire et jusqu’à 30 mois de salaire en cas de départ contraint, selon le niveau de revenu et l’âge, ainsi que des rachats de trimestres de retraite (même si la CGT aurait souhaité des mesures de pré-retraite). « On s’est battu comme d’habitude en privilégiant les salariés les plus en difficulté », précise Didier Glachant. « À mes yeux, ces résultats valident une certaine stratégie bien menée avec l’aide du cabinet SECAFI mandaté par le CSE central tout le long de notre négociation : on n’a pas envoyé les salariés manifester dehors mais se mobiliser en interne ; les représentants du personnel CGT se sont tous battus comme d’habitude pour arracher ces indemnités. On est sur des niveaux jamais atteints en termes d’indemnités, et sans le moindre incident ! » La direction a d’ailleurs souligné que le dialogue social continu et constructif avait permis de poser les bases d’un bon accord PSE. A la suite du rendu d’avis du CSE central d’Interforum le 13 avril 2021, le PSE va être soumis à la validation par l’administration du travail. Les salles de vente de province fermeront leurs portes fin octobre 2021, après de nombreuses années d’activité. Les salariés quitteront leur emploi en fin d’année. La CGT a déjà pris contact et rencontré les salariés concernés et continuera à être à leurs côtés. Pour Didier Glachant, DSC CGT : « La mobilisation continue pour trouver une solution d’emploi à chaque salarié. La signature de l’accord sur les mesures sociales n’est qu’une première étape. Maintenant, il y a une seconde étape qui est de leur retrouver un emploi. Car nous sommes exigeants. La CGT se battra pour eux. Il ne faut pas oublier que les salariés ont des crédits sur le dos, qu’ils doivent rebondir et y voir clair. Sauf que pour rebondir et y voir clair, il faut un nouvel emploi. Au sein d’Interforum ou ailleurs. » Didier Glachant insiste : « Sur le maintien de la salle des ventes d’Ivry, nous restons mobilisés, car il ne serait pas acceptable que la Direction d’Editis renie son engagement à trouver une solution pour maintenir l’activité et les emplois ! » « Cet accord est la preuve qu’il fallait mettre la barre assez haut et ce sera pareil pour les reclassements. » L’accord PSE sur les indemnités de départ est bien accueilli mais sans triomphalisme débordant. « Il n’y a jamais de bon PSE parce qu’on préfère toujours garder son travail, mais les mesures sociales, notamment financières, compensent en partie cette perte d’emploi. Avec cette annonce, on sent que la tension est un peu retombée. » indique Didier Glachant. Contact : Didier Glachant Délégué Syndicat CGT et Coordinateur CGT Editis-Vivendi 0619285287 Cgt-didier.glachant@interforum.f