samedi 2 décembre 2023

NAO : 2 -ème réunion de négociation salariale – 1 décembre 2023

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Ce vendredi 1er décembre a eu lieu la deuxième réunion NAO chez Interforum et toujours pas DE PROPOSITION DE LA DIRECTION INTEFORUM

Comme chaque année, la direction a commencé par un exposé au sujet de la situation économique du groupe qui immanquablement se trouve être compliquée et difficile ou encore pleine d'incertitude. 
Histoire de bien nous préparer à ses futures propositions maigrichonnes.

La CGT Interforum est claire sur ce point, les salariés ne sont absolument pas responsables de ces mauvais résultats et qu’ils ne peuvent en subir les conséquences, notamment sur les salaires. 

Les salariés du groupe ont fourni tous leurs efforts possibles, malgré les conditions difficiles qu’ils ont eu à vivre (crise du Covid, réorganisation régulière du travail, avec une adaptation rapide à tous ces événements ou changements, longue incertitude sur l’avenir et sur le futur actionnaire, etc .) 

Tous les salariés ont travaillé, occupé leurs postes avec calme et professionnalisme.

Nous avons entendu les différents discours de la direction générale de Monsieur Olivennes et Madame Lucet ce vendredi 1er décembre sur la forte baisse du chiffre d’affaires et du résultat et la hausse des énergies, la hausse des matières premières, la hausse de tout, qui touchent également les foyers et les familles. L’inflation a particulièrement précarisé les bas salaires.

La balle est maintenant dans le camp de la direction. A elle de se montrer à la hauteur des enjeux.


Rappel des premières revendications de la CGT :

Augmentation générale des salaires de 10 %minimum comme le revendique la cgt.

Pourquoi 10% minimum :
Devant la hausse des prix des électricité + 10 % en août et 15 % en janvier 2024, le carburant un libre à 2€ et les prix alimentaires + 15%

L'augmentation générales des salaires doit être la priorité et non pas les primes.

Salaire d'embauche chez Interforum à 2000€ brut
RIE du 92 ADF Revoir les tarifs du RIE et demande la GRATUITE pour les bas salaires (plafond à discuter 35 et 37 k€)

Sans oublier les revendications suivantes :
L’égalité salariale et professionnelle femme-homme (budget pour effacer les inégalités)
La reconnaissance de qualifications (la base des revendications cgt)

Ne pas sous-estimé le cout de la protection sociale a venir (nous seront très vigilants sur ce sujet qui est un peu oublier par beaucoup)

La CGT Interforum se félicite que la CFDT et FO reprennent les revendications sur la Mobilité et une création d’une prime d’ancienneté (a savoir les revendications de la cgt depuis 2020)

Pass Navigo 100% employeur
Forfait Mobilité 100% employeur
Mise en place d’un chèque énergie
Mise en place d’une indemnité carburant compensatrice pour les sédentaires
Une indemnité kilométrique pour ceux qui se déplace en vélo
La revalorisation de l’indemnité télétravail

Prochaine réunion le jeudi 7 décembre à 14h30 

A vos clavier et commentaires !

Didier Glachant
DSC cgt Interforum Editis
0619285287

 

mercredi 25 octobre 2023

Droit à congés payés et arrêt de travail : merci la CGT !

Sur initiative de la CGT, la Cour de cassation vient de trancher sur la question de l'acquisition des CP pendant un arrêt maladie non professionnelle. Des jurisprudences viennent ainsi contredire le Code du travail qui est contraire aux directives européennes : les salariés en arrêt maladie doivent accumuler des congés payés durant la période d’arrêt de travail ! « Ces arrêts de la Cour de cassation sont d'effet immédiat, avec effet rétroactif »

Si vous êtes concernés il faut demander la régularisation de vos droits à congés aux RH. En cas de difficulté contactez-nous !

Notre action chez Interforum Edits : Courrier adresser à la direction Interforum après avoir envoyé un mail en septembre dernier avec une réponse pas satisfaisante de la DRH.

Nous tenons à vote disposition un modèle de courrier individuel

Didier Glachant

DSC CGT Interforum Editis

FILPAC-CGT✊✊✊

0619285287


jeudi 15 juin 2023

COMMUNIQUE CGT INTERFORUM PPV


Seul le salaire peut et doit répondre aux besoins des salariés

Les mesures annoncées par le gouvernement dans la loi « sur le pouvoir d’achat » ne sont vraiment pas à la hauteur de la situation. Elles démontrent, une fois de plus, que le gouvernement est aux ordres du patronat pour détruire notre modèle social.

La Prime PPV "lâchée" de 500€ NON NEGOCIABLE par la Direction de Vivendi en juillet pour les salariés du groupe Editis et extrêmement insuffisante au regard de l’inflation et du niveau des salaires. Dans le courrier adressé à la DRH et DG de la Cgt, les revendications était plus spécifiquement sur l’inflation qui touchent l’ensemble des salariés du groupe Editis avec la hausse généralisée des prix.

Car dans le groupe Editis, des salarié-e-s ne mangent pas à leurs faims et ont du mal à finir leurs fins de mois (cadres compris)

Il est urgent que la direction face des efforts sur les salaires, la restauration, et les indemnités télétravail (courrier de la Cgt et relance fin avril)

Avec une inflation galopante en juin qui restera élevée jusqu’à la fin de l’année 2023, avec l’augmentation en janvier du prix de l’énergie de 15 à 20%…. le gouvernement vient au secours du capital, protège ses amis patrons en octroyant des mesurettes qui ne compenseront pas la perte du pouvoir d'achat comme la prime PPV .

Pour la Cgt :

Toute une série de mesures annoncées qui ne va pas dans le sens de la pérennisation de notre bien commun à tous, la Sécurité sociale (*), car toutes sont des primes et autres chèques exonérés de cotisations sociales : chèque carburant, chèque alimentation, augmentation du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, primes PPV…. Toutes ces mesures ne coûtent pas un centime aux patrons, qui continuent de s'engraisser et de verser des milliards de dividendes aux actionnaires !

(*) La CGT a été à l'origine de la création de la Sécurité Sociale en 1945 et de la caisse de retraite complémentaire des cadres AGIRC en 1947

Quand viendra donc le moment de parler salaire en redonnant la part de richesses crées par les salariés… aux salariés ?

La question de la réappropriation des richesses doit être au cœur des politiques salariales dans toutes les entreprises. L'argent existe ! Les profits des plus grandes sociétés cotées ont dépassé 150 milliards d'euros en 2021, et les économistes estiment un bond supplémentaire de 12% pour 2022.

Vivendi n'échappe pas à la règle.

Le mépris, ça suffit !

Surtout que VIVENDI avait la possibilité d’aller jusqu’à 6000€ pour la PPV.

Vivendi a largement de quoi financer une mise à niveau du pouvoir d'achat

-    Cette Prime de Partage de la Valeur de 500 euros à tous les salariés dont le salaire de base est inférieur ou égal à 3 SMIC ANNUEL (Soit 61.115,55 pour un temps plein)

-    Cette prime sera versée au mois de juillet 2023.

-     500€ divisé par 12 mois = 41€ par mois

La Cgt Interforum ne signera pas

Interforum Editis CGT Reprise d’Editis : Kretinsky met les salariés dans le brouillard


Les représentants du personnel des CSE et CSEC du groupe Editis sont consultés à partir du mardi 30 mai 2023 à 14 heures sur le projet IMI/CMI, dirigé par M. Kretinsky, pour la reprise du groupe Editis. Cet avis est purement consultatif, et non-contraignant pour l’acquéreur. Pour la CGT, et son représentant syndical Didier Glachant, « il est impossible de donner notre position. Le projet est trop flou, il y a trop de questions sans réponses ».

En effet, nous restons sans réponses écrite sur :
– La garantie de l’emploi
– Le projet industriel et de développement pour maintenir le positionnement du groupe actuel (2 ème groupe derrière Hachette livres)
– Garantie du périmètre du groupe Editis (des sites du 92 ADF, d’Ivry, de Tigery et de Malesherbes
– Le maintien des 3 activités, édition, diffusion et distribution, pour garantir un fonctionnement cohérent du groupe,
– L’indépendance éditoriale de l’ensemble des directions
– Le maintien des garanties collectives et la convention nationale collective de l’Edition.

Nous prenons acte de la reprise du groupe Editis à 100% par un actionnaire unique, mais on est trop loin du compte : lors des différentes réunions d’instances, M. Olivennes, représentant de CMI France, a accumulé les généralités, n’a pris aucun engagement écrit, n’a fait montre d’aucune transparence, tout en esquivant les réponses aux questions en se cachant derrière ses juristes et ses avocats.
Par ailleurs, le même M. Olivennes est seulement le représentant de CMI France, il ne dirigera vraisemblablement pas Editis. Il est notre interlocuteur aujourd’hui, il ne le sera plus demain : c’est un gros problème.
D’autant que les chantiers sont nombreux pour notre organisation syndicale: salaires, classifications, conditions de travail, protection sociale, passage aux 32 heures sur 4 jours etc… Avec qui se feront les négociations ? Quelle direction, quelle DRH ?
Dans ces conditions, dire à des représentants du personnel que « le dialogue social ne se fera pas sans eux » n’a pas de sens.
En résumé, les incertitudes sont trop lourdes, et les louanges déversées par M. Olivennes sur le groupe et son management n’y pourront pas grand-chose.
Qu’ils soient responsables, juristes, avocats, la CGT n’a pas eu l’occasion de rencontrer les représentants de IMI/CMI. Il nous paraissait normal, légitime, d’avoir davantage de visibilité sur le projet de reprise et sur la façon dont le futur actionnaire envisage l’avenir d’Editis, mais du côté de IMI/CMI on ne l’entend pas de cette oreille-là.

C’est pourquoi la CGT Interforum n’est pas en mesure de donner leur avis. Nous le répétons, le projet est trop flou, trop de questions restent sans réponses. 


vendredi 26 mai 2023

PROCESSUS CESSION EDITIS

COMMUNIQUE CGT EDITIS FILPAC


 

Le processus d'acquisition d'Editis par le groupe CMI n'est pas achevé, que déjà Editis envoie des signes peu rassurants (inquiétants ?).

 

Le 21 avril dernier, on reportait de "quelques semaines" les avis des CSE et CSCE, pour donner à tous, syndicats, Secafi, le temps de la réflexion, et que des échanges aient lieu avec des représentants de CMI France.


 

 

Le tout, pour que les CSE et CSEC rendent un avis avant le 31 mai.

 

Nous sommes le vendredi 19 mai, des réunions préparatoires seront organisées avec Secafi à partir du mardi 23 mai : huit jours, seulement, pour que les CSE et CSEC se prononcent sur un dossier aussi déterminant.

 

Nous avons logiquement demandé à rencontrer M. Kretinsky et ses représentants français, dont M. Olivennes. On savait la direction de CMI en discussion avec des éditeurs et des distributeurs (Fnac, Casino), elle pouvait bien rencontrer des représentants du personnel, et préparer aussi le terrain social.

 

Nous attendons toujours.

 

Si le but de l'opération est de nous contraindre à un rendu d'avis sans nous donner le temps ni les moyens de l'analyse, c'est la crédibilité-même de l'opération qui est en cause.

 

Nous demandons donc à la direction d'Editis et à CMI de ne pas entacher le redémarrage d'Editis de mauvaises pratiques, mais plutôt de le marquer par une vraie dynamique de négociation sociale.

mercredi 26 avril 2023

ECHANGE ENTRE LA DIRECTION ET LES COORDINATEURS SYNDICAUX

 CR de la réunion du 21/4 avec la direction EDITIS 

Présent : DRH Groupe , Mr Laurent Mairot et Mr Ayari Karim

OS : CFDT 3 personnes, CGC 2 personnes, FO 1 personne, USI 1 personne et CGT 1 personne mandater par la Filpac-CGT 

Déclaration de la DRH Groupe en début de réunion

Le groupe Editis souhaite entrer en négociation sur les conditions du dialogue social dans le groupe Editis et va inviter les OS à mandater des négociateurs pour discuter des rôles de chacun et que les choses soient posés.

Plusieurs organisations syndicales se sont plaint des communications d’autres OS qui contribue à un climat anxiogène qui déjà bien installé et aussi plaint de la manière que la direction est organisée cette réunion (avec les coordinateurs syndicaux du groupe)

On a eu le droit à des échanges avec la direction sur la place des coordinateurs syndicaux chez Editis et leurs rôles. Juste un rappel les coordinateurs syndicaux Editis sont mandater par les organisations syndicales et leurs fédérations.

Processus de cession Editis

La drh groupe annonce qu'on prendra le temps pour l’expertise (daté du 21 avril 2023)

Un mail de la direction Editis sera envoyé aux secrétaires d’instances pour rassurer tout le monde sur le délai de l’expertise SECAFI ( mail envoyé depuis par la direction aux secrétaires d'instances)

Mais entre temps, il a eu AG de Vivendi du lundi 24 avril et nous venons d’apprendre le deal avec IMI et Vivendi sous condition évidemment de l’accord des instances de la concurrence.

Position Cgt :  

Suite à la réunion du vendredi 21 avril 2023 et comme il y en a pour des mois avant de savoir comment ça va finir, nous continuerons à nous s’exprimer sur le projet Kretinsky.

 

La Filpac-CGT demande a ce que la consultation ne se termine que lorsque le projet de rachat aura été validé (ou non) par la Commission.

 


 


UN 1ER MAI UNITAIRE ET POPULAIRE POUR LE RETRAIT DE LA REFORME DES RETRAITES

La CGT appelle l’ensemble du monde du travail à faire du 1er Mai une journée puissante de manifestation portant l’exigence du retrait de la réforme des retraites, de la Paix et de la justice sociale, en France et partout dans le monde.








QUESTIONNAIRES DE LA COMMISSION EUROPEENNE, DG CONCURRENCE A LA FILPAC-CGT


La FILPAC-CGT a rempli les questionnaires assister du cabinet d'expert SYNDEX sur l'édition de livres et le second sur la presse.
Nous avons garder une copie des réponses des questionnaires en PDF envoyé à la commission Européenne.
Didier Glachant

Demande de renseignements en vertu du règlement sur les concentrations
Affaire: M.10433 - VIVENDI / LAGARDERE
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS: Phase II - Test de marché - Edition

DDemande de renseignements en vertu du règlement sur les concentrations
Affaire: M.10433 - VIVENDI / LAGARDERE
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS: Phase II - Test de marché - Presse
Délai: 18/04/2023 18:00 CETélai: 13/04/2023 17:00 CET

SUITE A NOTRE ECHANGE AVEC LA COMMISSION EUROPEENNE ASSISTER DU CABINET EXPERT SYNDEX

Communiqué CGT 

Nous avons échangé, le 4 avril dernier, par visioconférence, avec des représentants de la Commission européenne en charge du dossier Bolloré - Editis. Assistait à l'entretien un représentant du cabinet Syndex, qui a présenté les questions principales posées par l'ensemble de l'opération (vente d'Editis – acquisition de Hachette). 

Le processus de vente d'Editis est critiquable par de nombreux aspects : 

- Le mode de de sélection par Vivendi des candidats à la reprise d'Editis. Vivendi a tout fait pour que le repreneur ne soit pas un professionnel de l’édition. Une façon de s'assurer qu'un nouvel Editis, mal piloté et géré par des non-connaisseurs du livre, soit moins dangereux pour Bolloré, nouveau propriétaire de Hachette. 

 - La prise de contrôle d'Editis. Ce serait finalement une acquisition à 100% par M. Kretinsky, et non avec environ 30% des parts comme il était envisagé au départ. Ce schéma prévu initialement par Vivendi a été refusé par la Commission européenne.

 - Le premier actionnaire de la FNAC. M. Kretinsky, possible acquéreur d'Editis est devenu premier actionnaire de la FNAC avec 25 %. L’annonce quasi simultanée de négociations exclusives en vue du rachat d’Editis et la montée au capital de la FNAC est troublante. Si le rachat d’Editis se faisait, le groupe de M. Kretinsky contrôlerait de surcroît un canal de vente commun à toute l'édition. Cette situation de concentration verticale comporte un risque de distorsion de concurrence. En effet, l’expérience montre qu’il est possible de contrôler un groupe avec moins de 30% du capital. 

 S'y ajoute le danger d'une concentration encore renforcée. M. Kretinsky, disposerait ainsi de journaux, de magazines, du n°2 de l'édition-diffusion-distribution ainsi que de la principale enseigne de ventes de biens culturels. Sans compter que M. Kretinsky ne cache pas son envie d’investir dans l’audiovisuel.

 - À la suite des questions que nous avons soulevées, nous n'avons obtenu, de la part de la Commission, que des réponses partielles ou évasives. Quant au problème soulevé par la FNAC, la Commission n'a pas encore commencé à examiner le dossier...

 - Pour la CGT, la concentration constitue l'une des explications du mode de recrutement des candidats à l'achat d'Editis. Plus un groupe est gros et cher, moins les éditeurs sont capables de l'acquérir. D'où la nécessité d'aller chercher des industriels ou des fonds d’investissement. Ceci renforce notre conviction qu'il faut lutter contre la concentration dans l'édition, si l'on veut éviter que des manageurs non issus de l'économie du livre opèrent une gestion à côté de la plaque, et mettent le groupe en danger. Au contraire, nous avons besoin de professionnels, avec une vision et un engagement sur le long terme. Sans exigence trop forte de rentabilité. Il convient de le rappeler, le livre n’est pas une marchandise !

 - Pour nous, les incidences de l'éventuelle détention commune d'Editis et de la FNAC par M. Kretinsky doivent être éclairées au plus vite. Les salarié(e)s d'Editis ont le droit de connaître tous les détails de ce dossier, après des mois sans aucune communication sur le sort de leur entreprise. 

- Pour nous enfin, il est capital d'obtenir des acquéreurs potentiels qu'ils dévoilent leur stratégie et leur vision à moyen terme, avant de prendre les rênes d'Editis. Nous n'accepterons pas de mettre en balance ou en péril des emplois, des carrières, à cause du soi-disant secret des affaires ! 

Le 7 avril 2023, à Montreuil 

Contact presse : 
Didier Glachant 
Coordinateur Syndical CGT Editis 
Membre de la FILPAC-CGT 
Membre de l'UFICT-Livre et Communication 
Courriel : didierglachantcgt@yahoo.com
Portable: 0619285287